l'hotel orientale

Les vacances d'automne avaient été les bienvenues pour le couple de professeurs, la rentrée avait été difficile, un virus avait contraint l'institut à mettre en place un protocole sanitaire assez contraignant, pour les élèves, comme pour les professeurs.

Le dernier jour d'école, le jeune professeur s’effondra dans le seul fauteuil vide de la salle des professeurs, tous les professeurs semblaient épuisés. Cette première période de cours avait été difficile pour tous le monde.
Ellac chercha Mellissandre des yeux, mais il ne la voyait pas, elle semblait encore être en cours.

La jeune professeure avait eue un début d'année plutôt mouvementé. Ces élèves avaient du mal à garder le cap sur la concentration. Certain voulaient en apprendre plus, d'autre totalement dans la lune ou bien encore certains ne savaient pas de quoi elle parlait. Une pause c'était ce qui allait l'aider à évacuer tout cette tension. Les vacances de l'action de grâce arrivait à grand pas et elle ce dit que de petites vacances allait lui fait du grand bien. Il y avait une bonne connexion entre les pensée de celle-ci et de son amoureux Ellac.

Alors qu'elle passa le pas de la porte de la salle des enseignants, son sourire s'étira lorsqu'elle aperçu la personne qu'elle recherchait. Melissandre ce dirigea donc vers sont tendre qui était bien installer dans un fauteuil. Elle souffla quelque chose dans le creux de l'oreille qui la fit rougir un peu trop.

- Je viens d'avoir une idée pour les vacances de l'action de grâce. Nous pourrions nous évader dans le royaume oriental. Seulement toi et moi, sans les enfants et profiter l'un de l'autre.

La porte de la salle des professeurs s'ouvrit, et dans l'encadrement apparut, aux yeux d'Ellac, la plus belle des professeures de l'institut, Mellissandre.
L'odeur du parfum de sa chérie sembla embaumer la salle. Ellac semblait perdu dans ses pensées, et il entendit à peine ce qu'elle venait de lui dire.
Et machinalement, il répondit:

-Heu, oui, pourquoi pas.

Elle sentait toujours l’effet que son parfum provoquait sur Ellac. Mel savait qu’il était bien prit dans ses pensées et qu’il n’allait pas ce rendre compte de ce qu’elle s’apprêtait à dire.

- Comme cela ce sera un prétexte pour organiser une fête de demande en mariage.

Certes elle allait loin dans les désirs, puis malgré elle, les larmes coulaient en silences sur ses joues devenues rosasser. La professeure ne ce sentait pas très à l’aise mélanger à ses collègues. Elle décida donc de transplanter vers son bureau. Près de son grand bureau de travail, une porte fenêtre donnant sur un petit balcon, laissa passer quelque peu l’air pur. Il ne faisait pas très froid, mais l’on pouvais sentir dans ces brises que l’hiver approchait.

L’ancienne serdaigle était étrangement absente, le regard tourner vers un petit lac, elle regardait sans vraiment porter une attention particulière, le regard était presque vide. Souvent elle portait à dire que c’était son moment de plénitude en solo. Bientôt les cloches déclarant la fin des cours journaliers allait sonner et la lune allait montrer le bout de son nez.

Une fois de plus Ellac, dans ses pensées n'entendit pas ce que venait de lui dire la jeune femme, et il répondit:

-Heu, oui d'accord, faisont comme ça.

Certains de ses collègues les plus proches rirent silencieusement. Ellac les fusilla du regard. Puis il se leva, il sentait monté en lui une colère envers ses collègues, et pour éviter qu'il se disputent avec eux, il s'adressa à Mel.

-Bon, j'ai des copies à corriger, on se revoit plus tard. Je t'aime.

Il déposa un baiser sur la bouche de sa chérie, et sortit de la salle des professeurs pour se rendre dans son bureau.
Son bureau était situé au premier étage, la grande fenêtre donnait sur les montagnes environnante, il l'ouvrit et regarda le paysage, ses pensées vers Melissandre.

Le vent poussait un peu fort à présent, ce qui la reconduisit à l'intérieur de l'institut. Elle mit le loquet afin que cette porte ne s'ouvre pas. Melissandre ce souvint alors qu'elle avait prit un peu de retard dans la correction des devoirs. Elle tira alors la chaise et s’assied sur cette dernière. Sur le bureau ce trouvais une pile de parchemins déjà corrigé, elle décida de les expédier à ses élèves par hiboux. D'un autre par ce trouve la pile déjà commencer et une dernière qui venait d'arrivé aujourd'hui. La jeune professeure allait sans doute devoir rester assez tard pour rattraper le temps.

Lorsque l'horloge sonna les 10 coups du soir, Melissandre ce trouva alors très fatiguée et également à bout de corrections. Elle ce dit alors que les autres copies allaient devoir attendre au lendemain. Elle ce leva, poussa sa chaise contre le bureau et ce dirigea vers la sortie, puis d'un coup de baguette elle ferma les lumières.

D'un pas décider, Mel ce retrouva bien rapidement devant le bureau de son petit ami qui semblait être encore entrain de corrigé des copies. Elle cogna pour lui indiquer sa présence et entra.

- Ça va mon chéri ?
- J'ai terminer pour aujourd'hui je rentre à la maison, est-ce que tu viens ?

Une fois de plus Ellac, dans ses pensées n'entendit pas ce que venait de lui dire la jeune femme, et il répondit:

-Heu, oui d'accord, faisont comme ça.

Le professeur était penché sur une des nombreuses copies qu'il devait corriger, il ne se souvenait plus depuis quand il corrigeait, mais il semblait que ça faisait une éternité, il commençait à avoir mal aux cervicales à force d'avoir la tête penchée.

Il entendit les cloches de l'institut sonner dix heures du soir, il posa sa plume et regarda la pile de copies qu'il lui restait à corriger, de désespoir il soupira. Il lui semblait évident que ce soir il resterait coucher ici.

Quelqu'un frappa à la porte, et elle s'ouvrit immédiatement, c'était Mellissandre, sa venue réchauffa quelque peu le cœur d'Ellac. Elle lui indiqua qu'elle rentrait au cottage et si lui, rentrait aussi.
Ellac lui répondit, avec une pointe de remords: -J'ai trop de travail, désolé mais ce soir je dors là, embrasse les jumeaux pour moi.

Ellac espérait ne pas briser le cœur de sa chérie.

Le sourire aux lèvres que Mel affichait quelque secondes au par avant venait de s’effacer. Elle comprenait la situation, mais sentait la peine prendre le dessus sur l’ensemble des émotions en cet instant. Ne souhaitant pas croiser le regard de son tendre, elle fit volte-face pour lui faire dos.

- Bien-sur que je les couvrirai de baisés et réchaufferai les lit seule, dit-elle d’une voix tremblante.

La sorcière porta la main contre sa bouche afin de ne laisser aucun sort en ressortir et ce dépêcha de transplanner sans attendre quoi que ce soit.